L'accompagnement individuel, oui... mais pas n'importe comment
Dernière mise à jour : 25 mars 2019
C'est bien connu : les "conseilleurs ne sont pas les payeurs" ! L'accompagnement individuel, autrement appelé "relation d'aide" n'est pas là pour "faire à la place" de la personne qui consulte ou lui donner un livre de recettes pour aller bien. mais pour lui permettre de vivre le meilleur d'elle-même et... être heureuse !

Avez-vous déjà éprouvé cette désagréable sensation de ne plus savoir qui vous êtes, ce que vous devez faire, ou comment vous allez pouvoir vous sortir d'une situation difficile ? A l'instant même, vous avez l'impression d'être dans une impasse sans avoir la possibilité de faire machine arrière.
Le travail, la vie de famille, la vie de couple... les dés sont pipés et votre vue est devenue floue.
Comment voir au-delà ? Comment retrouver votre potentiel, ce qui vous a toujours permis de trouver une issue favorable ?
L'accompagnement individuel n'est pas un bras sur lequel on s'appuie sans faire le moindre effort, mais bien une main tendue qui vise à faciliter l'accès au Soi profond. Cet "être" intérieur qui sait tout de nous et qui vibre tant quand on est enfant.
Parce qu'on se sent prêt à tout pour sortir de l'impasse, on va sonner à la porte d'un psychologue ou d'un psychothérapeute, deux spécialistes à la formation solide reconnue par l'Etat, et dont le titre est protégé. Là commence le "travail" pour retrouver le chemin vers soi. Parfois long, douloureux, coûteux, il n'en est pas moins porteur de promesses d'éclaircissement quand on accepte de s'y jeter corps et âme et de passer les obstacles.
Parfois on pousse la porte d'un spécialiste qui n'est ni psychologue ni psychothérapeute ni psychiatre, mais qui a suffisamment travaillé sur lui, suivi de solides formations de plusieurs années, reconnues et pris le temps de comprendre l'être dans toute sa dimension. Là encore, on se se sent porté et en confiance, on avance souvent sur le chemin qui mène à Soi et qui nous libère.
Mais parfois, on est tenté d'écouter le chant des sirènes. et on va confier ce qui nous taraude à un (c'est valable pour "une", et donc tout le paragraphe qui suit aussi) "thérapeute" qui a passé plus de temps à se créer une carte de visite qu'à étudier sur les bancs de l'université. Pire !... il a suivi une formation de quelques semaines, lu des livres, rencontré des pseudo-thérapeutes comme lui, et il se dit pouvoir "tout comprendre des autres". Souvent habile manipulateur et certain de son fait, il saura parler à qui vient le voir et lui faire croire qu'il va "tout régler"... sans avoir lui-même régler ses problèmes. Qui peut déceler ce genre d'usurpateur (usurpatrice) est bien chanceux... car guidé à passer son chemin. Non, on ne confie pas ses problèmes, et donc sa vie, à un(e) mégalo en mal de reconnaissance, pas plus qu'on ne confierait ses enfants à une nounou non certifiée !
Avant toute chose, il semble donc logique de s'assurer du passé professionnel et estudiantin de celui ou de celle qu'on choisit comme interlocuteur et comme accompagnant. Il en va de sa santé, de son avenir et de son bien-être. Les trois grands piliers qui forment une vie heureuse... ou malheureuse.
Laurence Bouville